Parti à 6h30 du matin de Saint-Denis Porte de Paris, sous la pluie (une pluie plutôt légère), j'arrive à Massy sous la même pluie, vers 15h, après avoir traversé Paris du nord au sud. Je n'en garderai pas un souvenir inoubliable. Le temps y est sans doute pour quelque chose. J'aurai marché 27 km. Je voulais être sorti de Paris, ce qui est fait.
D'une part je n'ai pas eu de chance, d'autre part j'apprends qu'il ne faut pas compter sur la chance. Je m'explique : je n'ai pas eu de chance, parce que l'Office du tourisme est fermé le mardi et que le bureau paroissial, qui aurait pu me proposer un hébergement en famille d' accueil, ne reçoit les appels téléphoniques que jusque midi. Alors, dans le café de la Mairie, qui est juste en face de l'Office du tourisme, je me suis assis, j'ai pris un verre, et pendant ce temps, quelqu'un de proche des patrons m'a dit qu'il était possible de loger pour 40 € («à payer d'avance»). OK d'accord. Il était environ 15h..J'ai attendu pendant deux heures, puis je me suis levé pour demander une chambre et changer mes chaussettes, qui étaient trempées. Elle m'a enfin donné une chambre qui sent mauvais, sans douche, sans chauffage, sans numéro de chambre, sans tenture à la fenêtre, (les rideaux sont dépendus), sans bac poubelle, bref: le strict minimum pour dormir. Pourtant des familles d'accueil existent, mais je ne sais pas où. Et le bureau paroissial est dans la même rue que mon hôtel...J'ai donc compris ,(après 15 jours) qu'il faut téléphoner à l'avance, sinon c'est la galère. J'ai donc téléphoné à Mme Ruthy pour demain à Arpajon et à Mr Damien pour jeudi à Etampes. C'est OK pour les deux. C'est quand même plus agréable de savoir qu'on ne dormira pas à la belle étoile. Et c'est là la «chance» : c'est que j'apprends à devenir sage et prévoyant. Pour la première fois, je vais trouver des personnes qui m'accueillent, et pas un hôtel. Cela me réchauffe le coeur.
mercredi 1 juin 2016
31 mai Massy
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Je comprends bien ton sentiment : être accueilli, c'est fondamental. Quand on faisait le chemin ensemble, je me souviens que l'on a rencontré des dames qui nous ont dit qu'elles réservaient leur logement chaque jour pour le lendemain soir. Mais je vois que tu fais même mieux , et c'est bien!
RépondreSupprimerJe m'étonne que tu ne parles pas de paris où tu voulais rencontrer un collègue jesuite.
J'espère que la pluie s'est calmée ! Thérèse
Je comprends bien ton sentiment : être accueilli, c'est fondamental. Quand on faisait le chemin ensemble, je me souviens que l'on a rencontré des dames qui nous ont dit qu'elles réservaient leur logement chaque jour pour le lendemain soir. Mais je vois que tu fais même mieux , et c'est bien!
RépondreSupprimerJe m'étonne que tu ne parles pas de paris où tu voulais rencontrer un collègue jesuite.
J'espère que la pluie s'est calmée ! Thérèse