De Suèvres à Blois, la distance n'est pas très grande : 13,7 km. Courte étape pour donner l'occasion de visiter Blois...très belle ville, où le passé est bien conservé. Pour ce qui est des km parcourus, il faut ajouter environ 3 km, distance de la ferme (à La Bouzie) jusqu'à la route nationale. Et puis, la visite de la ville, pour laquelle j'ai mis 5 heures. J'ai, bien sûr, visité les trois églises, (sur le conseil de ma petite soeur, :-) mais je reviendrai à Blois après. Je reviens sur l'hébergement d'hier, à la ferme. Il y avait un couple d'Ostendais qui rayonnait pendant trois jours dans la région, à vélo. Puis ils se rendaient, en voiture, avec leur vélo, à Tours, où ils comptaient faire la même chose. Nous avons mis ensemble nos ressources linguistiques, et ça s'est bien passé. Je dois quand même avouer que la dame y a mis davantage de la langue de Bossuet que moi de celle de Vondel. Notre hôtesse offrait le repas du soir (excellent !) à ceux qui font le pèlerinage de St Jacques. Un repas digne d'une ferme, avec tous des produits locaux : un morceau de quiche, des pommes de terre en gratiné dauphinois, un morceau de viande (je pense que c'était du porc, mais je ne suis pas sûr) et un dessert : fraises et maquée.
J'ai quitté la maison seulement vers 8h car je n'avais pas vu la dame le soir pour décider de l'heure du déjeuner. Le soleil était au rendez-vous, dès le matin. Je reprends le bord de Loire. La municipalité entretient les abords et tond l'herbe régulièrement (photo). Tout le long de ce chemin, je croise des joggeurs, seuls ou en couple (un homme et une femme, deux hommes, deux femmes) ; ils sont en général habillés, mais un m'a dépassé qui courait torse nu, un autre courait avec son chien, la laisse attachée à sa ceinture. Il y a aussi des cyclistes et des piétons. A Menars, je longe le mur d'enceinte du château de Mme de Pompadour, mais le château lui-même n'est pas visible. Arrivé à Blois peu avant midi, je bois d'abord un verre à la terrasse d'un café (primum vivere). Atmosphère d'été, de vacances. C'est une ville où l'on sent la douceur de vivre. Puis je passe à l'Office du tourisme (ouvert, bien que ce soit l'heure de midi), je demande le plan de la ville (pour situer l'hôtel Du Bellay et pour visiter la ville). Je demande un tampon sur ma crédenciale, et la dame me conseille d'aller demander celui du château royal, qui est plus beau (une fleur de lys) (photo) et puis je me permets le luxe de dîner dans un resto italien (photo), au coeur de la ville (17€) : tagliatelles au saumon (photo). D'où je suis, on entend la rumeur de ceux qui, sur la place en contrebas, prennent un verre. Un moineau familier sautille en-dessous des tables pour trouver quelque miette. Il est maintenant à un mètre de moi, à ma hauteur, dans le buisson qui borde la terrasse. Il fait un «tchip» et puis s'envole. Je vais déposer mon sac à l'hôtel (qui est fermé et ne s'ouvrira qu'à 17h) mais je téléphone et la gérante me donne le code. Je commence la visite de la ville par l'église Saint Vincent (je confie Vincent et sa famille à la tendresse de Dieu). Puis je donne quelques coups de fil pour réserver les 4 prochains jours ( de jeudi à dimanche). La ville n'est pas du tout plate; il y a partout des escaliers. Je gravis les «grands degrés de St Louis», qui conduisent à la cathédrale St Louis, je descends les «petits degrés de St Louis», le passage de la roseraie (immense jardin fleuri de roses de toute espèce). Mais St Honoré a aussi ses «degrés»...Voilà. Il est temps de conclure par une vue d'une partie de la roseraie depuis l'hôtel de ville. A demain !
mercredi 8 juin 2016
8 juin Blois Hôtel Du Bellay
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Cher Marc, Thérèse nous a donné l'adresse de ton blog. Nous avons tout lu depuis le début et t'avons rattrapé sur ton chemin. Depuis, on te lit tous les jours, avec plaisir. Merci pour ce partage. Bonne route et à demain soir !
RépondreSupprimerCoucou ! Bonjour aux nouveaux arrivés..Cela fait plaisir d'entendre votre voix (si l'on peut dire)
SupprimerTrès chouette évocation de Blois ! Je crois y être avec toi ! La Loire est belle, à la fois douce et sauvage. Tu as bien fait d'y passer quelques heures à l'aise, sans sac et d'avoir un petit repas au resto. Cela fait partie du repos!tu peux etre fier de ton cachet royal!!gros bisous Thérèse
RépondreSupprimerTrès chouette évocation de Blois ! Je crois y être avec toi ! La Loire est belle, à la fois douce et sauvage. Tu as bien fait d'y passer quelques heures à l'aise, sans sac et d'avoir un petit repas au resto. Cela fait partie du repos!tu peux etre fier de ton cachet royal!!gros bisous Thérèse
RépondreSupprimerMerveilleuses photos. Et puis tu nous mets l'eau à la bouche en nous détaillant les bonnes choses que tu manges.
RépondreSupprimerTu as bien fait de prendre le temps de visiter la belle ville de Blois, que je ne connais personnellement que par son histoire.
Bonne nouvelle étape, et à la joie de te lire demain matin. Bernadette
Cher Marc,
RépondreSupprimerNous suivons ton périple.
Bon courage et beaucoup de rencontres intéressantes sur ta route.
Alain et Maryline.
C'est bien agréable d'être accompagné, aussi bien par ceux que je rencontre ici que par ceux que j'ai laissés la-bas
SupprimerSalut Marc,
RépondreSupprimerToutes nos félicitations pour ton cachet royal !
" le roi Blois Stella Artois " est une publicité bien connue en Belgique mais il ne faut pas en abuser.
Egalement bien connu en Belgique ....le château de Cheverny qui se situe sur l'autre rive et qui servit de modèle à Hergé pour dessiner Moulinsart.
Bon courage et à +
Yves, Magdalena et toute la chorale !
Un bonjour d'Amboise, à vous deux et à toute la chorale!
SupprimerTrès belles photos parlantes!
RépondreSupprimerThérèse vient demain soir à Huy . Si tu as la wifi , on essaiera de communiquer par WhatsApp. Bisous . Veronique
Chère Marc,
RépondreSupprimerJe suis avec vous aussi! Je suis contente que vous alliez bien que contente de voir que le seigneur vous guide jour après jour!
Mes prières vous accompagnent aussi.
Belle journée
Amanda
Les oiseaux que je croise sur mon chemin chantent de tout leur coeur. Ils me font penser à la gentille organiste dont j'entends souvent faire l'eloge par mon ami Henri.
SupprimerLes oiseaux que je croise sur mon chemin chantent de tout leur coeur. Ils me font penser à la gentille organiste dont j'entends souvent faire l'eloge par mon ami Henri.
Supprimer