69° étape : El Burgo Ranero - Leon (38,6 km). Il m'est arrivé une chose extraordinaire aujourd'hui. A part d'avoir failli me retrouver sur l'autoroute...Non, c'est bien plus beau. Ayant hésité à pousser jusqu'à Leon, pour ménager la monture, à la vue de cette grande ville à l'horizon, si proche, à portée de main, ou plutôt de pied, je n'ai pas résisté. (1)
J'étais en train de suivre les flèches qui me mèneraient au centre ville et à l'albergue municipal (2)...mais c'était long, ça n'en finissait pas d'entrer dans la ville (3.4.5)
Il faisait chaud et j'avais soif. Les bars défilaient, de plus en plus nombreux au fur et à mesure que l'on approchait du centre ville; mais je me disais : non ! d'abord trouver l'auberge...mais comme ça durait, j'avise un bar dans une rue adjacente et je me dis : là, je serai tranquille pour sortir mon guide, et regarder où me conduisent ces flèches. Et, en entrant dans la rue, je vois Jésus attablé à la terrasse du bar qui fait le coin...Non, soyez tranquilles. Ce n'est pas le soleil de Castille qui m'a donné un coup de bambou... Jésus est le fils de Pilar, un espagnol qui vit en Belgique (6) Sur la photo, c'est celui qui la barbe...Non seulement il vit en Belgique, mais à La Hestre, tout près de l'église Ste Barbe, point de départ de ce pèlerinage. Embrassades, cris de joie, nous n'en revenons pas de cette extraordinaire coïncidence...Vous devinez la suite. Ils m'invitent à venir souper et dormir chez eux, dans le village de la maman, à quelques km de Leon.
Et pour le souper, ils ont invité Vergilio (Virgile), un voisin et ami, qui a fait 4 fois le pèlerinage, à partir de Leon...Il est ému chaque fois qu'il peut parler du pèlerinage, ou rencontrer un pèlerin. Il a été nous conduire chez lui, à 2 pas dans la rue, pour nous montrer ses calebasses, son atelier, car il les sèche, les évide et les décore lui-même. Il a tenu à m'en offrir une, car un pèlerin sans calebasse n'est pas un vrai pèlerin. (7)
Nous avons fait un souper délicieux, de sardines et de gambas grillés.
Cela change des albergue au dortoir commun. Ici, je suis «comme chez moi» (Jésus me l'a répété plusieurs fois)
Ce qui m'amène à 313 km de Santiago. J'en profite pour lui laisser le bâton, et quelques affaires inutiles. Mon sac ne pèse plus très lourd.
Quelques photos, dont une borne jacquaire (prise le matin: on voit encore la lune, à droite de la croix)
Lever du soleil à l'horizon.
Salut Marc,
RépondreSupprimerC'est toujours très plaisant et étonnant de rencontrer un voisin de Lahestre !! !
Quelle coïncidence !
Ta progression est importante , bientôt tu auras parcouru les deux tiers du trajet espagnol .Tu as 8 jours d'avance sur ton planning initial .
Hier nous avons reçu le frère et la sœur de Faa avec leurs enfants . Ils ont ramené des photos du Laos et nous avons pu découvrir la maison de Faa et sa maman . Fi la sœur de Faa m'a proposé de l'accompagner lors d'un futur voyage au Laos . Pour moi quelle tentation !
On t'embrasse , ne fais pas trop de folie, écoute ton corps surtout tes jambes !
Véronique et Alain
C'est incroyable cette rencontre !
RépondreSupprimerFais attention à ne pas forcer les limites ! ! Ce n'est pas un marathon!
C'est curieux la construction building rouge et ocre...
Les routes n'ont pas l'air très belles dans cette région ! Tu sembles maintenant habitué au macadam? Bisous Thérèse
C'est incroyable cette rencontre !
RépondreSupprimerFais attention à ne pas forcer les limites ! ! Ce n'est pas un marathon!
C'est curieux la construction building rouge et ocre...
Les routes n'ont pas l'air très belles dans cette région ! Tu sembles maintenant habitué au macadam? Bisous Thérèse