57° jour. Comme le temps passe vite ! Je reviens sur la journée d'hier. Le soir, les filles ont mangé ensemble (est-ce parce qu'elles cuisinent?) les hommes se sont débrouillés avec ce qu'ils avaient acheté, chacun de leur côté. Nous avons regardé la finale de la coupe du monde, à une petite poignée, jusqu'à la fin (minuit) (il n'y avait que des hommes). Je suis content pour le Portugal, il y a longtemps qu'ils l'attendaient. Comme j'ai trouvé un autre moyen d'envoyer les photos, je ne me suis pas arrêté à Pampelune, comme je comptais le faire.
D'autant plus que c'est la fiesta, pendant toute la semaine. Je ne crois pas que j'aurais trouvé quelqu'un qui eut été attentif à mon problème. Parti à 6 h du matin, au chant du coq. C'est merveilleux de marcher en route seul, dans la lumière du matin. Il ne faut pas trop regarder les églises ou les monuments, car on risque de perdre le petit signe discret qui nous réoriente. On voit partout des panneaux rouges «reserva da caza». Si les langues changent, la réalité est la même : on met son nom sur ses terres, comme dit le psaume. Je voulais avancer un peu, et comme il n'y avait pas de place dans le premier village, j'ai avancé jusqu'à arriver à Urtega, à quelque 6 km de l'étape suivante. Ce qui fait 35 km. Assez pour aujourd'hui. Très bon souper dans le gîte d'Uterga, qui ressemble plutôt à un hôtel.
J'ai dîné ave deux italiens,mais la langue reste un obstacle.
dimanche 10 juillet 2016
11 juillet Uterga
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire