lundi 11 juillet 2016

12 juillet Estella

58° étape : Uterga - Estella (30 km). Les montagnes, omniprésentes, et le vent. Parti à 6h, j'apprécie la solitude dans des immenses espaces, et ce grand vent qui souffle partout. Il faisait encore noir, si bien que je n'ai pas remarqué un signe sur le  chemin. Petite distraction sans conséquence...1 km en plus. Estella est une grande ville, à la fois moderne et ancienne, avec de très belles rues, maisons et églises. Mais toujours la montagne. Les Pyrénées sont très présentes. On est tenté de croire que les Pyrénées, c'est la France, alors que les étapes ici ont chacune leur lot important de dénivelés et l'horizon reste barré par des montagnes importantes.  Et surtout, ce qui est remarquable, c'est un très fort vent , qui rend la grosse chaleur presque désirable. Le vent est sûrement habituel en cet endroit, car j'ai vu un garçon jouer avec un cerf-volant. Hier soir, soupé avec deux italiens. On essaie de se comprendre, ça va un petit peu, mais je me rends compte que, si je vis en Europe, je dois apprendre une ou deux langues européennes : je pense à l'anglais et l'espagnol...Au Congo, ce fut ma première préoccupation, et ce l'est resté tout le temps que j'y ai vécu. Mais ici, elles ne me servent pas. Plus d'une fois, j'ai cru me retrouver au Congo : grands espaces, terre rouge et parfois grandes crevasses (érosions), qui font comme de grandes plaies dans le paysage, petits sentiers «de brousse»...On dit que le camino frances est comme une autoroute...il y a beaucoup de pèlerins, c'est vrai, mais ça se voit surtout le soir, dans les gîtes. La journée, il arrive, surtout le matin, qu'on soit de longues heures seul.

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