Être seul : contradiction absolue au destin de l'homme, tel que Dieu l'a imaginé pour lui, «à son image». Israël a été étranger, pour qu'il s'ouvre à la condition de l'étranger. Aller vers ceux qui sont seuls et vivre de telle sorte que je ne sois jamais seul.
Dans toutes les aires où l'on mange (cafés, bars, auberges,...) les moineaux volètent parmi les clients...ils se contentent des miettes et sont rassasiés. Ils s'approchent de l'homme et n'ont pas peur (pas trop)
1. le château de Ponferrada
2. idem
Il faisait 35° hier soir à 20 h. J'ai été au restaurant hier soir, menu pèlerin...4 plats...je n'ai pas pu manger le 4°...puis glace et café...pour 10 €.
73° étape : Ponferrada - Vega de Valcarce (42 km). Le Bierzo, beaucoup plus vert, mais pas moins montagneux. (photos 3 à 5). Le Bierzo est réputé pour ses vignes et met à l'honneur la culture du vin (photos 6 à 11)
photo 12 : le gîte des franciscains où j'ai logé hier.
Je me lève à 5h15 pour partir à 5h30. Il fait encore noir, mais avec une lampe de poche, ça va, du moins si on a été reconnaître le parcours la veille. Mais je n'ai pas tenu compte que le gîte n'ouvre qu'à 6h. Il y a pourtant déjà pas mal de pèlerins debout, mais soit ils arrangent leur sac dans la salle commune, en bas, soit ils déjeunent. Mais le matin, je n'ai pas faim. Je pars à jeun et déjeune vers 8h dans un des nombreux bars qui jalonnent la route. Aussi ai-je un peu de temps pour bavarder. Après 70 jours de route, j'ai eu ma première ampoule (je croyais être immunisé et j'ai marché trop longtemps avec mes bottines....la chaleur aidant...) Je suis entré dans une mercerie que j'ai rencontrée par hasard (?) et j'ai acheté une aiguille et du fil; j'ai percé l'ampoule et laissé un fil blanc pour drainer.
Cher Marc
RépondreSupprimerChaque jour je prens un peu de mon temps pour lire ton blog et je me sens comme si je t'acompagne dans ton chemin. C'est pas just doncs tu fais les kilometres et je sois assís dans la maison, mais de quelque façon tu me donnes de la force pour faire mes petits pas chaque jour. C'est comme si tu puisses teleporter un peu de ton courage.
Merci beaucoup
Asante Sana (je sais pas comment se dit en lingala)
En lingala, on dit:matondo mingi
SupprimerComment ça se fait que tu marches avec tes bottines par cette chaleur ? Est ce pour ne pas les porter ?
RépondreSupprimerThérèse
Les chemins sont souvent très caillouteux, et les bottines protègent mieux
SupprimerComment ça se fait que tu marches avec tes bottines par cette chaleur ? Est ce pour ne pas les porter ?
RépondreSupprimerThérèse
Merci marc de nous avoir invités dans ton coeur! Au travers de tes messages quotidiens, tu nous portes à découvrir notre monde à l'image des marcheurs dans le sable... mais ce sont bien tes pas que l'on voit! Marie anne et michel
RépondreSupprimerMerci marc de nous avoir invités dans ton coeur! Au travers de tes messages quotidiens, tu nous portes à découvrir notre monde à l'image des marcheurs dans le sable... mais ce sont bien tes pas que l'on voit! Marie anne et michel
RépondreSupprimerBonjour Marc,un adage chinois (je crois) dit "on va à la gloire par le palais,à la fortune par le marché et à la vertu par le désert". Et pour l'heure l'aridité du chemin en confirme la véracité mais que de bon moments. Plus tard, tu te rafraichiras dans la foret d'eucalyptus. Bonne continuation. Amicalement. Cyprien
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