49° étape : De Onesse et Laharie à Taller.
Avant de vous parler d'aujourd'hui, je reviens sur la journée d'hier, ou plus spécialement la soirée. La patronne de l'auberge Caule (4° génération) (photo), Rosy est une personne assez corpulente et pas fort soignée, ce qui avait causé une certaine appréhension chez Michèle, la canadienne avec qui je partage les gîtes depuis 15 jours (aujourd'hui c'est le dernier jour, car à Dax, elle sera hébergée par une dame dont la fille habite à Edmundston, d'où vient la canadienne) (photo avec Benoît Sicard, le jeune étudiant français en agronomie). Edmundston est au Nouveau-Brunswick, à la frontière du Québec et des États-Unis (Maine). Je reviens au repas du soir, que Rosy nous a préparé...un véritable festin : de la dinde confite, des pommes nature bien fermes cuites à la graisse de canard, du fromage de chèvre chaud, sur une tranche de pain rôtie avec du beurre à l'ail, et sur ce chèvre chaud était piqué un pruneau enrobé d'une fine tranche de lard chaud, de la salade assaisonnée au vinaigre balsamique, une touche de couleur violette avec un peu de purée de patates mauves, un verre de vin rouge du pays et un dessert (riz au raisin assaisonné d'un peu de rhum, et gâteau basques aux amandes)...Je reviens à la journée d'aujourd'hui : 25,1 km à travers les Landes.. pas trop chaud le matin, mais l'après-midi était torride. Heureusement, nous (les trois) sommes arrivés assez tôt, vers 1h. Après quelques courses à l'épicerie-bar («ouverte jusqu'à la fin du match»), douche et installation dans le gîte mis à notre disposition par la municipalité. Une petite sieste, puis un tour dans le village. Église fortifiée St Barthélemy construite au XIII° siècle durant la guerre de cent ans (forme massive du clocher-tour de forme quadrangulaire)(photo), puis nous allons faire un tour du côté des équipes de pétanque. Il y a vraiment des as, qui envoient ta boule au «diable vau-vert» à chaque coup. Au passage, nous rencontrons l'historien du village, Pierre Imm, d'origine alsatienne, qui nous raconte la victoire du seigneur local, Guillaume Sanche, duc d'Aquitaine sur les vikings, en 982. Il est intarissable et nous recommande de lire son article qu'il a déposé au gîte, sur l'histoire de Taller. Bref, l'après-midi se passe bien, tranquillement. Un seul bémol : la patronne du bar-épicerie ne veut pas nous partager sa liaison wifi...Aussi ce n'est que demain (si tout va bien) que je pourrai vous envoyer ces nouvelles. Quelques photos de la journée : la porte du gîte / à Lesperon, il reste 893 km...(d'après la borne locale, mais il y a plusieurs manières de calculer) / un fronton de pelote basque / nous sommes tout près de la mer («rue des dunes»), mais moi je ne la verrai pas, sinon tout à la fin du voyage, à Fisterra / des noms de rue hérités du passé (rue de Tireveste) qui évoquent les brigands de jadis / paysage de sable et ciel bleu; le lever du soleil dans les pins;
lundi 4 juillet 2016
3 juillet Taller gîte jacquaire
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Mais quel festin ( ça vaut bien " Le festin de Babeth" ). Je peux remarquer que les propriétaires des gîtes ou des maisons d'hôtes en tous cas certains vous reçoivent comme des rois . Très belles photos !
RépondreSupprimerTe voilà seul pour poursuivre ton chemin ...
Bisou Veronique